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 La vie d’un résistant cheminot

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michel93
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michel93


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MessageSujet: La vie d’un résistant cheminot    La vie d’un résistant cheminot  Icon_minitimeMar 19 Mai - 16:24

Le combat héroïque d’un chef de train














© 2013 – Michel Debar-Monclair
Tous droits réservés – Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur.



Image de couverture : Michel Debar-Monclair

Nous sommes en 1943 et Jules travaille à la SNCF comme chef de train, il est marié à Germaine à qui il a fait trois beaux enfants.
Jules est un homme qui mesure 1m90 et de forte corpulence, il est très calme dans tout ce qui l’entreprend. Il vit vers Compiègne dans un petit village ou il a acheté une petite maison avant la déclaration de la guerre. Dans la gare de Compiègne ou il travail il est très apprécier de ces collègues avec qui il entretien une amitié très forte. Un jour lors de l’organisation d’un pot à l’occasion de l’anniversaire d’Antoine un de ces collègues chef de train le chef de gare demanda à voir Jules dans son bureau.
- Assied-toi jules, as-tu entendu parler du train 1848 affrété par les Boches pour demain soir.
- Oui Monsieur, il parait que c’est un train de déportés.
- En effet c’est un train de déporté à destination d’Auschwitz,  mais ce train est spécial car nous avons des Français qui ont été arrêté par la gestapo et qui vont être déporté dans le camp d’Auschwitz.
- Mais pourquoi me donner vous toutes ces informations je ne comprends pas ou vous voulez en venir.
- Je souhaite que tu te porte volontaire pour accompagner ce train, quand la gestapo viendra demain pour demander un volontaire tu te désigneras comme tel.
- Mais pourquoi moi ?
- Je ne peux pas t’expliquer tout de suite mais viens au bistro ce soir et la nous pourrons en discuter librement, mais surtout pas un mot de notre conversation compris ?
- Oui Monsieur j’ai bien compris
Jules et le chef de gare retourne au pot organisé pour l’anniversaire d’Antoine et la journée ce termine puis Jules rentre chez lui fatigué de sa journée de travail. Vers 18h00 Jules annonce à sa femme son rendez-vous avec son collègue au bistro du village et part. Arrivé au bistro Jules à la surprise de voir certains collègues présent. Il est accueilli par le chef de gare qui l’invite à s’asseoir.
- Jules tu n’as pas parlé de notre conversation de midi j’espère ?
- Non même pas à mon épouse.
- Bon très bien nous allons pouvoir commencé notre réunion. Messieurs je vous demande un peu de silence, si je vous ai fais venir ce soir c’est pour vous prévenir que j’ai choisi Jules pour accompagné le train 1848 qui partira demain soir à 22h00. Pourquoi ai-je choisi d’envoyer Jules sur cette mission c’est que je pense qu’il est plus a même de mener a bien cette mission.
- Monsieur je ne comprends pas une telle décision de votre part, Jules n’a jamais participé a aucune de nos missions et est ce que nous pouvons lui faire confiance. Tous les collègues de Jules présent approuvèrent cette déclaration.
- Moi je vous dis que nous pouvons avoir confiance en Jules n’est ce pas Jules ?
- Je suis un peu interloqué par votre discours à tous car je vous entend parlé de mission mais de quel mission voulez-vous parlé ?
- Laissé moi vous dire de quoi il s’agit, comme je vous l’ai dis ce matin le train 1848 part pour l’Allemagne demain soir et a son bord nous avons 4 cheminots qui ont été arrêté pour sabotage et ils vont être déporté par ce train demain alors notre mission est de faire en sorte que ce train n’arrive jamais a sa destination.
- Mais qu’ont-ils fait comme sabotage
- Sabotage ! Entre les villages d’ACHEVILLE et de VIMY, des câbles téléphoniques Allemands ont été coupés à deux endroits sur 30 et 50 mètres et le lendemain il ce sont fais prendre sur dénonciation.
- Mais qu’attendez-vous de moi ?
- Demain lorsque Léon te donnera le départ du train tu feras ta procédure de fermeture de porte normalement, ensuite dès que tu auras passe le pont de garavan tu ressentiras une secousse ne soit pas étonner cela viendra d’une explosion du a un sabotage organisé par les maquisards  de notre groupe. Ensuite il faudra te rendre auprès du wagon marqué d’un M et là tu ouvrira à l’aide d’une pince que tu aura préalablement mis dans ta sacoche la chaîne servant de fermoir ensuite le reste se fera de lui-même. Dès que tu aura ouvert cette chaîne il te faudra revenir dans ton fourgon la suite sera pris en charge par le réseau ne t’inquiète pas.
- Mais que va-t-il ce passer ensuite ?
-- Il te faudra faire face à la gestapo, qui viendra certainement te poser des questions, mais n’ai pas peur il ne peu t’arriver quoi que ce soit.
Jules rentra chez lui quelques peu inquiet de ce qui vas ce passer le lendemain. Jules passa une nuit fortement agitée.
Le lendemain Jules ce lève vers 6h30, il ce leva sans un mot il était triste, certainement la peur aussi, la peur de l’inconnu. Sans dire un mot il déjeune avec sa femme et ses trois enfants comme pour leur dire adieu, ensuite il se dirige dans la salle de bain et se prépare pour partir au travail. Jules embrasse sa femme et ses enfants et prend la direction de la gare. Arrivé à la gare Jules se rend compte que la gestapo contrôle toutes les entrées de la gare. Il arrive à la hauteur d’un officier en civil qui lui demande ses papiers Jules s’exécute en tendant sa pièce d’identité, l’officier d’un geste brusque lui ordonne de passer ce qu’il s’empresse de faire.
Jules se rend à la commande des trains et c’est avec surprise qu’il ce rencontre de la présence de membre de la gestapo dans le bureau du chef de commande. Un peu oppressé de cette présence il se dirige vers le bureau de commande afin de prendre connaissance de sa journée quand tout d’un coup, une voix l’interpelle et la tout s’effondre la peur le prend dans tout le corps, là se tenant debout à coté du chef de gare un haut fonctionnaire de la Reichsbahn accompagné d’un officier de la gestapo lui demande de venir à leur rencontre.
- Vous faite quoi comme journée aujourd’hui lui demande l’officier allemand.
- Je prends mon service à 12h00 et je suis de réserve Monsieur.
- Aujourd’hui vous êtes tenu de rester à notre disposition comme le prescrit le règlement lui dis le haut fonctionnaire de la  Reichsbahn.
- Mais Monsieur j’ai une famille comment vais-je les prévenir ?
- Monsieur Martigues nous à relater le fait que vous étiez volontaire pour faire le train 1848 n’est ce pas la vérité ?
- Effectivement je suis volontaire pour faire le train de ce soir mais je pensais pouvoir rentré chez moi et prendre mon service ce soir. Jules a bien rattrapé la situation de stress qu’il a pu laisser paraître tout à l’heure.
- Je vous autorise à rentré voir votre famille si Monsieur Martigues votre responsable hiérarchique ni voie pas d’inconvénient.
- Aucunement Monsieur effectivement je vous autorise à rentré chez vous et je vous attend pour 17h30 à mon bureau afin de vous donner des instructions suite aux différents travaux de voie effectuer le soir.
- Merci je vais m’empresser de rentrer voir mes enfants et mon épouse.
Et Jules rentre chez lui, en passant il achète un pain et part en direction de sa maison. Le soir venu il se rend à son travail pour 17h30. Jules porte son gros sac de cuir en bandoulière, son drap sac, ainsi qu’une couverture roulée, il n’a pas oublié de prendre une pince coupante. Lorsque Jules arrive à la gare la présence de la gestapo est très pesante sur le lieu travail, tous ses collègues ont l’impression d’être épiés, lui arrive  très calme  comme à son habitude. Il se rend au bureau de commande afin de prendre son ordre de route et les différents contrairement. Ensuite Jules rejoint le bureau de Mrs Martigues, il lui explique la démarche a suivre lorsque l’explosion vas avoir lieu.
- Lorsque l’explosion vas se produire il faut que tu te rendes rapidement sur le wagon repéré par un M, le M sera dessiné en blanc près d’un tampon afin qu’il ne soit pas repéré par les Allemand en gare, l’explosion aura lieu 200m avant le passage du train comme ça cela te laissera le temps de descendre et d’effectuer ta mission.  
- A quelle hauteur l’explosion aura tel lieu ?
- au PK 78
- Je pense descendre avant l’explosion pour avoir plus de temps.
Jules quitte le bureau de Mrs Martigues et se dirige vers le local de vie réservé aux chefs de train, là il rencontre plusieurs de ses collègues qui se trouvent en réserve (en attente d’effectuer un train pour le besoin de service)
- Alors Jules ont n’a appris que tu t’étais porté volontaire pour faire le 1848, tu n’as pas honte alors que nous ont refusent de bosser pour les chleus toi tu t’empresse d’êtres volontaire pour faire le P… de train tu devrais avoir honte.
- Le besoin d’argent messieurs vous savez, ce n’est pas facile en ces temps de nourrir une famille et de toute façon je n’ai pas de leçon à recevoir de personnes.
Tous les agents présents ce sont braqué contre Jules qui comme à son habitude reste calme.
Il est 21h30 il est temps pour Jules de se rendre à son train afin d’effectuer ses taches de sécurité avant le départ. En arrivant sur son train qui est déjà à quai avec bien sur son chargement il s’aperçoit que celui-ci est sous haute surveillance en effet à chaque wagons un militaire Allemand est en poste.
Quand il arrive au fourgon qui lui est réservé il est contrôlé par un militaire qui lui demande son ordre de route ainsi que ses papiers d’identité, tous ce passe bien, il peut monter tranquille à bord de son train.
Jules est un peu tendu car il s’est que cette mission n’est pas sans risque, il fait défilé toutes sa vie dans sa tête, la connaissance de son épouse, la naissance de ses enfants enfin touts les bonnes choses qu’il a vécue. Leur du départ est proche, le sifflet de la machine c’est fais entendre, Jules regarde sa montre à gousset effectivement l’heure du départ est proche il est 21h58 laissant le temps à Jules de s’approcher sur le quai du chef de gare qui lui est présent pour lui ordonner l’ordre de départ.
22h00, les premiers tours de roues sont fais et Jules jette un dernier regard complice au chef de gare qui est avec sa lanterne de départ à la main.
Le train est en marche et tout ce déroule normalement, Jules est dans ces papiers qu’il rempli avec soins, composition du train (nombre de wagon, le poids du train afin d’établir le freinage, la marchandise transporté) tout est transcrit sur un cahier de registre qui sera remis à la gare à son retour.
Au bout d’1h00 de route Jules vérifie le lieu ou il se situe afin de ce préparer, il a l’habitude de rouler c’est un vieux briscard il est renté très jeune dans les chemins de fers en effet il est rentré comme apprenti a l’âge de  13 ans et cela fais 20 ans qu’il roule sur les grandes roues donc jules connaît bien le monde ferroviaire.
Le train arrive au PK70 Jules sent que cela approche, il se sent prêt à agir il veut mener à bien cette mission Jules est un vrai patriote il tiens a faire honneur à la mission que l’on lui a confier. PK 75 Jules s’apprête a sauter du train afin de se rendre au wagon M, le train ralenti au niveau d’une courbe ce qui permet à Jules de sauté du train alors commence une course effréné, en arrivant au wagon Jules monte sur le wagon repéré du M et n’hésite pas à coupé la chaîne, la porte s’ouvre et les gens sautent du train en marche et s’enfuit dans les bois sans ce faire repéré par les allemands en place. Jules grimpe sur le toit du wagon et se dirige sur les autres afin de couper les chaînes des autres wagons et ainsi permettent aux occupants de prendre la fuite.
PK 78 l’explosion se produit ce qui a pour effet l’arrêt du train, les Allemand présent sur le convoi descende afin de se rendre au devant du convoie et ainsi constaté les dégâts.
Jules a eu le temps de faire semblant de descendre du train et ainsi se rendre lui aussi en tête du train voir le chauffeur et le mécanicien et constaté les dégâts fais par l’explosion.
Les allemands constatent l’évasion des prisonniers enfermés dans les wagons ce qui déclenche une colère terrible.
Les allemands décident d’arrêter Jules, le mécanicien et le chauffeur en représailles, leurs colères est très perceptible ils tirent dans la foret sur tous ce qui bouge, ils s’affolent énormément de déportés ont pu prendre la fuite.
Jules est satisfait de la réussite de sa mission mais maintenant que tout est finis il a une appréhension « reverrai-je mes enfants mon épouse » il se pose beaucoup de questions.
Plus tard une voiture de la gestapo avec des renforts militaire sont venus constater les dégâts fait sur la voie, le train est immobilisé pour une trentaine heures le temps de remettre en état la voie. L’officier de la gestapo décide donc de faire refouler (marche arrière) le convoi jusqu’ a la gare la plus proche. Un certain nombre de prisonnier ont pu être repris mettant jules dans une colère que l’on ne lui connaît pas. La gestapo décide d’emmener l’équipage du train au quartier général de la gestapo afin de les interroger, ce qui déclenche une peur a Jules.
Au bout de quelques jours d’interrogatoire l’équipage est relâché, Jules est heureux de retrouver sa femme et ses enfants qui pendant de nombreux jours ont été inquiet.
Quelques jours plus tard, Jules est contacté par Monsieur  Martigues qui désire le rencontrer. Jules se rend au point de rendez-vous donner par Monsieur Martigues là Jules est attendus par une dizaines de personnes qu’il ne connaît pour certains. Jules reconnaît parmi eux les collègues avec qui il avait eu son premier rendez-vous jules est soulagé de reconnaître des têtes connu effectivement c’est impressionnant d’arriver dans un lieu et de ne connaître personnes. Jules est accueilli par Monsieur Martigues et un autre homme que Jules ne connaît pas
- Assied toi Jules je tiens à te présenter à Monsieur Jean Legoff il est le responsable d’un réseau de résistant qui dépend d’un groupe Parisien il désirait te rencontrer.
- Enchanter Monsieur Legoff
- Je suis honoré de vous rencontrer Monsieur Jules, je tiens déjà a vous exprimer le respect de tous les partisans de mon groupe et de tous les prisonniers que vous avez réussi à libérer.
- Mais je n’ai fais que mon devoir Monsieur.
- Que votre devoir je veux bien mais vous avez risqué de vous faire prendre en ouvrant les autres wagons qui n’était pas prévus dans votre mission.
- Vous savez quand vous êtes pris par votre mission et quand ensuite vous vous apercevez que vous pouvez faire beaucoup plus pour sauvez des vies alors il n’y a aucune crainte voir d’hésitation à avoir.
- Vous êtes incroyable Jules, respect c’est tout ce que je peux vous dire respect avec un grand R.
- Je vous remercie mais pour moi j’ai trouvé normale de faire que mon devoir.
- Ecouté Jules, j’aimerai que vous fassiez partie du réseau effectivement nous avons un grand besoin d’homme de votre trempe.
- Mais je ne sais pas quoi vous répondre.
- Réfléchissez ensuite si vous en êtes d’accord, vous en parlerez à Monsieur Martigues.
- Je pense que je vais accepter votre demande mais j’aimerai savoir en quoi vas consister ma prochaine mission.
- Nous souhaiterions que tu transporte des documents dans ta sacoche, ces des documents concerne des plans destinés aux groupes de partisan parisien, ils seront récupérés à ton arrivé à la gare de Paris Nord.
- Je suis d’accord j’accepte votre mission.
- Je te remercie Jules ce que je souhaite aussi c’est que tu n’en parle a personne surtout pas à ton épouse car la gestapo pourrait ce servir de ton épouse en cas d’arrestation pour faire tomber le réseau.
- Ok, je n’en parlerai a personne, quand pensez vous me donner ma prochaine mission ?
- Vous serez contacté par un homme qui vous remettra les documents à transporter, cet homme utilisera une phrase que vous devrez vous rappeler car c’est la phrase qui sera toujours utilisé par votre contact. Cette phrase est «  toujours ne dure orage ne guerre »  explication, Les situations les plus difficiles prennent fin un jour et pour réponse vous devrez répondre un notre proverbe « l’intention fait l’action » explication C’est l’intention qui impulse et donne sa valeur à l’action
- Je connais ces phrases ne vous inquiétez pas je ne les oublierai jamais.
- Bon il est temps de ce quitté je pense que l’on aura d’autres occasions de se voir.
Toutes les personnes présentent sont heureux  d’avoir fais connaissance avec Jules et n’hésitent pas à lui faire savoir leurs fiertés d’avoir un nouveau partisan.
Quelques semaines plus tard Jules fais un train pour Paris alors il se rend à son travail et il prend son service c’est alors qu’’un homme vêtu d’un pardessus beige l’interpelle et lui donne la phrase prévu Toujours ne dure orage ne guerre alors Jules n’hésite pas à lui répondre l’intention fais l’action.
L’homme lui remet alors deux enveloppes fermées avec un sceau en cire, Jules s’empresse alors de les ranger dans son sac entre ses deux livres de sécurité. L’heure du départ est arrivée et Jules effectue ses tâches de sécurité avant de faire le contrôle des billets. Jules adore  son métier, il ne se verrait pas faire autre chose que ce contact avec les voyageurs, il effectue le contrôle des billets et bientôt l’arrivé a Paris Nord.
A l’arriver une visite de sa rame est prévue sur son ordre de route donc c’est avec minutie qu’il effectue celle-ci. Ensuite il se dirige vers la commande des trains qui à la gare du Nord est tenu par les allemands mais en cour de route il rencontre une jeune fille qui commence par lui demander un renseignement et ensuite lui donne la phrase afin que Jules lui remette les enveloppes. Jules lui remet les enveloppes avec prudence à l’écart des regards. Mission accomplie. Les jours et les mois passent sans que Jules s’inquiète de ses différentes missions qui lui sont confiées. Déjà début 1944 et Jules a énormément de mission a son actif, mais malheureusement la répression s’intensifie. La dénonciation, dans ce climat de méfiance généralisée, attisé par une vague d'anti-communisme et d'antisémitisme, nombreux sont ceux qui ont fait le choix de la collaboration active, parfois par sentiment patriotique ou dévouement au pouvoir en place, souvent par intérêt et par bêtise. Certains s'engagent dans la milice ou les groupes paramilitaires collaborationnistes, d'autres profitent du marché noir, vendent leurs services aux organisateurs de la répression, d'autres enfin prennent un papier et un crayon pour dénoncer leurs prochains, anonymement le plus souvent, mais pas toujours. Jules est en repos quand ce matin du Jeudi 20 Avril 1944 à 6h30 une voiture s’arrête devant sa petite maison et quatre hommes vêtues de cuir noir en sorte et frappe à la porte, son épouse réveillé par ses enfants vas ouvrir la porte et c’est avec force quelle ce fait bousculer par la gestapo qui est venue pour Jules. Il n’hésite pas a rentré dans la chambre ou Jules dort dans un sommeil profond car il a travaillé toutes la nuit. Surpris dans son sommeil il se lève sans dire un mot et enfile un pantalon et une chemise quand tout d’un coup l’un des membre de la gestapo le menotte, et ensuite il prenne la femme de Jules et les font monter dans la voiture direction la commandature
Jules est isolé de son épouse, car celle-ci va être interrogée par le commandant directement. Jules est inquiet, mais il c’est que son épouse ignore tout de ces actions donc pour lui il n’y a aucune raison d’avoir peur pour elle.
Jules est questionné par un agent qui n’inspire pas confiance, Jules apprend que c’est une lettre anonyme qui la dénoncé a la gestapo donc celle-ci s’intéresse à lui en effet la lettre le présente comme un chef de la resitance local. Jules reste d’un calme incroyable, il exprime son incompréhension  à cette dénonciation. Son interrogatoire dura pendant de nombreuses heures sans avoir de nouvelle de son épouse malgré ses doléances auprès des agents de la gestapo. Le lendemain matin le commandant viens voir Jules et lui apprend que son épouse est rentré chez elle donc il lui pose quelques questions
- J’aimerai connaitre votre rôle exact au sein du réseau car nous avons arrêté quelques collègues à vous.
- Mais je ne comprends pas cette situation je ne fais pas partis d’un réseau quelconques et mes collègues je ne suis pas toujours avec eux donc je ne comprend pas.
- Ecouté votre épouse est rentré dans votre maisons elle a retrouvé ses enfants alors je vous préviens ou vous collaborer ou nous retournons chez vous pour réinterroger votre femme.
- Je suis vraiment désolé, à ce moment le commandant énervé afflige une claque dans le visage de Jules afin de l’interrompre.
Et là, plusieurs coups fusent. De plus en plus le visage de Jules est déformé et ensanglanté, mais aucun son ne sort de bouche Jules reste d’un calme impressionnant. Le Samedi matin Jules est libérer sans avoir prononcé un mot, mais il parait anéanti  par cet interrogatoire.
Le jour de sa sorti Monsieur Martigues viens rendre visite à Jules afin de prendre des nouvelles de lui bien sur mais de sa famille aussi, Jules le reçois mais on ne reconnaît pas le Jules que l’on a pu connaître quelques temps en arrière, il est triste, renfermé, et l’on pourrait dire apeuré. Après avoir dialogué pendant une petite heure Monsieur Martigues prend congé de Jules et sa famille.
Jules retourne au travail en ayant toujours l’impression d’être surveillé, un jour qu’il effectue une tournée sur Creil une femme très élégante prend contacte avec Jules par le bais de la phrase mais Jules ne semble pas vouloir lui répondre alors elle le regarde d’un air attristé quand soudain elle entend la phrase magique sortir de la bouche de Jules.
- Vous êtes bien Jules ? J’ai eu peur de mettre trompé.
- Ne vous inquiété pas, je suis bien Jules mais que me vaut cette honneur.
- Si je suis venu vous voir c’est pour mon petit garçon je souhaiterai que vous m’aidiez à le faire passer en Zone libre car je suis juive et je pense que vous connaissez le sort réservé au juif arrêté par la gestapo.
- Mais qui vous a donné mon nom et pourquoi.
- La personne qui ma donné votre nom n’est autre que mon mari  Jean Legoff il vous a rencontré il y a quelques temps et il m’a longuement parlé de vous et de votre combat puis il m’a dit que si quelques choses lui arrivait de prendre contact avec vous afin que vous puissiez m’aider, je fais moi aussi partis du réseau mais hier mon mari s’est fais arrêté par la gestapo et il l’on fusillé avec trois de ses camarades. Donc le seul recourt que j’ai pour sauver mon petit garçon c’est vous.
- Votre fils se trouve à quel endroit ?
- Il m’attend derrière un wagon à l’arrêt en gare.
- Aller le cherché je vais l’emmener chez moi et je le ferai passer demain en zone libre ne vous inquiété pas votre mari ma fais confiance sans me connaître et j’avais un très grand respect pour lui, recevez toutes mes condoléances.
La femme alla chercher son enfant qui paraissait très jeune.
- Quel age a-t-il madame ?
- cinq ans
- Vous souhaitez que je l’emmène à quel endroit ?
- A Toulouse son oncle le frère de mon mari le récupérera au café des tonnelles ou il passe tous les soirs, il suffit de le donner au patron du café qui connaît bien ma situation et il remettra mon petit David a son oncle.
C’est comme ça que Jules repris confiance en lui, il pris la main du petit David et partis en direction de sa maison en ayant avertis Monsieur Martigues de son retard probable à sa prise de service. Ayant déposé David chez lui et expliqué à sa femme le pourquoi de sa présence il repartit au travail et demanda a voir Monsieur Martigues.
- Bonjour Monsieur Martigues je souhaiterai effectuer un train pour Toulouse demain ou après demain.
- Mais pourquoi cette demande ?
- La femme de Legoff ma demander un service alors j’ai accepté.
- C’est ok je vais faire en sorte de t’affecter sur un train à destination de toulouse.
- Merci Monsieur Martigues
Deux jours plus tard le train de Toulouse est prévu pour être effectué par Jules.
Jules prend son service et effectue sa prise de service, ensuite il monte voir le mécanicien et le chauffeur afin de leur demander de cacher l’enfant dans la soute à charbon. Après l’acceptation du mécanicien Jules fit venir David afin de le mettre  dans la soute jusqu'à Toulouse. Le voyage se passa normalement. Arrivé à Toulouse Jules attendis une bonne heure avant de récupérer le gamin dans la soute à charbon. Ensuite Jules pris le chemin du café des tonnelles afin d’emmener David à sa destination.
- Bonjour je vous emmène ce petit garçon qui viens de Paris sa maman m’a dit que vous étiez au courant de sa situation c’est Madame Legoff
- oui oui tout ta fais, faite entrer le gamin afin que je lui donne à manger il doit avoir une faim de loup.
- Merci je m’empresse d’aller le chercher.
- Désirer  vous manger quelques choses ?
- Je vous remercie je dois repartir à la gare car j’ai rendez-vous avec un collègue mais encore merci.
Jules repartis en direction de la gare afin d’aller à son rendez vous.
Quelques jours plus tard de retour chez lui Monsieur Martigues lui demanda de passer à son bureau.
- Jules j’ai décidé de t’octroyer une prime exceptionnelle pour de bon service.
- Je vous remercie Monsieur Martigues cela vas mettre du beurre dans les épinards.
Un soir de Décembre 1944 Jules effectue un découcher à Tergnier son arrive tardivement en gare, mais ce soir Jules vas vivre un cauchemar les résistants ont décidé de faire sauté les trains affrétés pour le lendemain à destination de l’Allemagne, et ainsi à 23h54 les deux trains présent ont été dynamité ainsi que les voies principale. Lorsque le train de Jules arrive en gare il est 0h45 et il effectue sa visite de rame comme a son habitude, mais ce soir là quand il remonte le  quai pour ce rendre au dépôt il se rend compte de l’agitement dans toute la gare, les allemands sont partout ils sont affolé, ils courent d’ans tous les sens, mais que ce passe t’il ! Quelques instant plus tard, Jules apprend ce qui viens de ce passé en gare, beaucoup d’allemand ont été tués par des explosions qui ont touchés deux trains à  l’arrêt, des explosions perpétrées par des maquisards de la région.
A cet instant un groupe des membres de la gestapo se rapproche de Jules et de ces collègues les saisissent par les bras el les traînent jusqu’aux camion stationné près des voies Jules, le mécanicien et le chauffeur sont poussés à bord de ce camion et ils sont conduit a la commandature, là il sont
Frappés a coup de crosse de revolvers ils ne comprennent pas ce qui leurs arrivent. Au bout de quelques instants un officier vient les voir et leur annonce le pourquoi de leur arrestation
- Messieurs si vous êtes ici dans nos locaux c’est qu’hier à 19h50 un groupes de terroristes locaux a fais exploser deux trains destinés à nos soldats et a fais de nombreuses victimes, par conséquent nous vous avons arrêtés avec d’autres habitants du village et demain vous serez fusillés en place public.
Jules ne comprend pas ce qui lui arrive, il a peur, il c’est qu’il ne reverra plus son épouse, ses enfants. En cellule Jules voit sa vie défiler, ses années passé auprès de sa femme et ses enfants, ses joies ses peines, toutes la nuit il pense à sa famille quand au matin les clés résonne à la porte de sa cellule, là ce tiens un garde de la Waffen SS accompagné d’un prêtre, Jules comprend que son heure est arrivé.
Le prêtre s’approche de lui et lui demande s’il veut se confesser, Jules sent les larmes monter, il a peur, le prêtre essai de le rassurer mais en vain. Le gardien l’entraine dehors ainsi que ses camarades ils suivent un long couloir qui parait interminable. Lorsqu’ils arrivent dans la cour de la prison ils aperçoivent des militaires qui sont rangées en ligne, là Jules comprend que son heure est arrivé. L’officier présent dispose jules et ses camarades devant le mur, les militaires armes leurs fusils, tirent, tous les prisonniers présents s’écroulent dans un dernier soupir une larme coule sur les joues de Jules.
Quand la guerre fut terminée Jules fut décoré de la croix de guerre pour actes héroïques. La SNCF mit une plaque dans les locaux de la gare ou Jules travaillait.
De nombreux cheminots participèrent à la résistance pendant ces années sombres, nombreux furent soient guillotinés ou bien fusillés. Il est important aujourd’hui de se rappeler de ces actes héroïques.
La Médaille de la Résistance Française a été créée pour récompenser les actes de courage de ceux qui se sont battus dans l’ombre et sans uniforme, contre les puissances d’occupation du territoire national durant la guerre 1939 -1945 Jules pour ces actes de bravoures en fut récompensé a titre posthume. Au bout de quelques années sa femme fut embauchée à la SNCF comme garde barrière dans la banlieue de Paris-Nord.  

Rappel Historique : Les cheminots pendant la guerre de 1939-1945

Les cheminots résistants agirent souvent sur leur lieu de travail. La vigilance y était donc moins accrue et l'usage de noms d'emprunts moins courant qu'ailleurs. De plus, à chaque sabotage ferroviaire, les soupçons de complicité pesaient directement sur les cheminots.
L’importance des employés de la SNCF pour les organisations clandestines poussèrent parfois les cheminots à s’engager dans plusieurs réseaux ou mouvements, multipliant de fait les risques d’arrestations.
Au-delà des arrestations individuelles de résistants, la corporation était la plus visée par la sanction collective qu’est la prise d’otages, le plus souvent à titre de représailles. D’après le service du personnel de la SNCF, 1106 agents sont morts en déportation, 502 fusillés et 39 morts pour raisons diverses après leur arrestation.
Certains furent arrêtés en allant couché dans des dépôts afin d’assurer leur train du lendemain matin.
On ne doit pas oublier qu’un grand nombre de cheminots non pas courbé l’échine devant les occupants, beaucoup ont sacrifié leur vie afin de faire perdurée leurs idées.
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