L’enchantement enchanté
Tu persoies la finesse, la beauté du tissu.
Demain, ta main sera agilitée, alitée.
Le pourquoi d’en rester coi, s’en éloigner.
Ce vêtement ment ton indifférence, rance.
Ma chair, ma chère, nudité en été.
L’image, mon mage à la mesure peu sage.
Ce corps en décor, l’envahir, ire non désirée.
Lécher cette peau, douceur sans heurt.
Charmante étreinte, feinte absolue d’amour.
Le comble d’une joie, l’oie enchanteresse.
Allure altière, fière d’une démarche, marche.
Rideau volage, l’âge d’une certitude, prélude.
L’accord d’une jouissance, aisance de continuer.
Des draps bousculés, maculés d’une sève, l’élève.
Finesse sensuelle, elle charme l’arme divine.
Enfin l’apothéose qui se repose, pause.
André, épervier